Fait directement suite à « Jacques et Simon Trévize », pour trancher la question de la corruption des truites.
Le père Sigille huma le fumet qui se dégageait de son assiette. Décidément, ce que le monastère avait perdu suite au départ des frères Trévize et de leurs gardes du corps, les truites l’avait gagné en chair et en parfum ! Au milieu des tintements des couverts du réfectoire, il écarta les quelques amandes effilées qui la recouvrait, puis commença à en ôter la peau croustillante, et saliva à l’idée de la chair tendre et rosée qu’il découvrit ainsi.